En route pour Kawasaki !

Avant de continuer ce récit, il est nécessaire de parler un petit peu des moyens de transports japonais, et plus particulièrement de ceux de Tokyo. Etant donné la grandeur de l’agglomération Tokyoïte, les différents lignes de métro qui desservent le centre ne suffisent pas. Il ya donc des lignes de trains, qui seraient à peu près l’équivalent de nos RER. Ce sont des trains de banlieus, leur fréquence est très élevée (5 min) en moyenne et les arrêts nombreux. C’est donc relativement simple d’aller d’un bout de Tokyo à l’autre….quand on regarde une carte ! Parce qu’une fois qu’on sait quelle ligne et quelle direction prendre, il faut savoir quelle est la compagnie de train qui gère cette ligne. En France, on ne connaît pas ce problème là, puisqu’il n’y a que la SNCF, mais au Japon, il y a plein de compagnies différentes ! Ensuite, autre obstacle, il y a différents types de trains, un peu comme en France, TER, Corail ou TGV, au Japon, c’est Local, Semi Express, Express, etc. Et évidemment ils ne s’arrêtent pas tous au mêmes endroits, et ça, ça n’est vraiment pas explicite !

Quoique qu’il en soit, nous nous débrouillons plutôt bien pour notre premier trajet. Comme les cartes avec les noms des stations sont parfois écrites uniquement en kanji (caractères chinois dont la plupart nous sont encore inconnus), nous comptons sur la gentillesse des japonais ! Et ça marche ! Le système de billets est également différents, on paye suivant ou l’on va, même dans le métro ou le bus. C’est écrit sous le nom de la station sur les plans affichés au mur. Mais nous n’arrivons pas à déchiffrer les noms ! Nous demandons donc aux japonais qui prennent leur billet de nous dire combien ça coûte jusu’à Kawasaki. Quand ils ne savent pas, ils demandent à quelqu’un d’autre. Vraiment trop gentils… Du coup, nous prennons notre premier billet, nous sommes tout contents. Après, il faut trouver le bon quai, mais si nous avons une hésitation nous demandons à l’un des nombreux membres du personnels se trouvant sur les quais. Là, nous aprécions de connaître quelques bases de japonais ! Nous montons dans le train… Et là, nous commençons à nous poser des uestions, nous ne savons pas du tout comment la rencontre avec les familles doit se passer. On nous a donné les noms de nos familles et le nombre d’enfants… Pour moi, il ne doit pas y avoir d’enfants, j’étais assez déçue parce que je pensais que ça pourrait être différent et intéressant de communiquer avec des enfants. Nous nous demandons aussi si les maisons japonaises sont comme on les imagine : des salles avec des tatamis, une table basse autout de laquelle toute la famille mange assise à genou. On espère avoir Internet pour pouvoir prévenir nos familles que nous sommes bien arrivés (le téléphone, c’est vraiment compliqué) et communiquer entre nous pendant le week-end.

Enfin, après plusieurs changements de trains et la traversée de la banlieu tokyoïte, nous arrivons à Kawasaki. Toujours ces enchevêtrements de fils éléctriques et ces petites maisons devant lesquelles un voiture est plusieurs vélos sont rangés. En sortant du train, sur le quai, nous voyons un automate permettant le « Fare Adjustement », c’est-à-dire de compléter le prix de son billet si on est allés plus loin que prévu, ce sera très pratique pour les fois suivantes où on ne saura pas combien payer. On paye le minimum et on complète à la station où l’on sort ! Nous passons notre ticket afin d’ouvrir la barrière et nous sommes dans le hall de la gare de Kawasaki…

Dans le train

 

 

 

 

 

 

Un panneau dans le train… Sûrement l’équivalent du lapin dans le métro parisien.

Japonaises dans le train

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Japonaises dans le train.

Kawasaki

Le fouillis de fils électriques à Kawasaki.

Filed under : Japon
By jupiette
On August 6, 2006
At 8:11 pm
Comments : 2
 
 

Le monde de…..s sushis !

Nos estomacs commençant à crier « famine, famine », nous décidons de suivre les conseils de la famille de français rencontrée un peu plus tôt… En plus, nous avons vraiment envie de goûter des « vrais » sushis !!

C’est comme ça que nous découvrons le marché d’Ameyoko, et ça vaut le coup d’oeil. Ameyoko signifi « côté américain », c’est un marché couvert où les japonais venaient faire du marché noir avec les Américains à la fin de la guerre. C’est encore un marché très populaire où tout est moins cher qu’ailleurs. Mais ce qui était dépaysant pour nous, c’était les étals de poissons ! Des pieuvres, des thons énormes et toutes sortes de poissons inidentifiables, mais qui semblaient encore bouger (au moins, ils étaient frais). Par contre, les étals de fruits, c’est autre chose, il n’y en a pas beaucoup au Japon, et cela représente presque un luxe. Ici les fraises se vendent par 6 et les pommes (ringo) à l’unité !

On en oublierait presque qu’on est à la recherche d’un restaurant. Les indications étaient vagues, nous savons seulement que le restaurant se trouve à l’entrée du marché et qu’il est sous la ligne de chemin de fer. Nous finissons par le trouver ! Il faut dire qu’il est vraiment sous le pont de chemin de fer, ça tremble quand un train passe. Là on se sent vraiment dans le Japon des manga (et pas celui des films futuristes), tous les petits immeubles resserés, les rues étroites et les magasins coincés sous le train, mais quand même, la présence inévitable des enseignes multicolores !

Ameyoko

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rentrons dans le restaurant, c’est un sushi bar ! Un tapis roulant décrit une trajectoire ovale autour de laquelle les clients s’assoient, les assiettes circulent. Le cuisinier est au milieu de ce manège et prépare les sushis… Les différents motifs des assiettes indiquent le prix. En moyenne, l’assiette de deux sushis de bonne taille est a 200 Yens, soit 1,5 euros à peu près ! C’est inimaginable en France ! Surtout qu’ici le poisson dépasse de la boulette de riz des deux côtés ! Trop bien… Nous commençons par les traditionnels sushis de saumon et thon, pour goûter ensuite des poissons plus originaux, je goûte quelque chose qui ressemble à du poulpe, on voit les tentacules, c’est élastique mais ça n’a pas vraiment de goût… Bref, nous empilons les petites assiettes les unes sur les autres, buvons le thé vert servi gratuitement comme dans tous les restaurants japonais, les garçons goûtent leur première bière japonaise. Après 5 ou 6 assiettes pour les plus gourmands (ou gourmande…oui, c’est vrai, j’adore les sushis), nous essayons de faire comprendre à un des serveurs que nous voulons payer.. Il compte les assiettes, nous indique le prix et nous repartons le ventre plein sans oublier toutes nos valises qui occupaient une bonne partie de ce petit restaurant. En tout cas, je n’oublierai pas où il se trouve, on ne sait jamais, si je repasse par Ameyoko un de ces jours…

O sushi wo tabemasho !

Mangeons des sushis !

Maintenant, nous devons aller jusqu’à Kawasaki, où nos familles nous attendent, nous ne savons pas exactement comment cela va se dérouler, nous avons rendez-vous au Kawasaki International Center dans l’après-midi. Direction la station de train la plus proche…

Filed under : Japon
By jupiette
On
At 6:46 pm
Comments : 0